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CELEBRAZIONI DEL CENTENARTIO DELLA VISITA DEL RE EMMANUELE III° AL MULINO DI VERZENAY E L’INCONTRO CON IL PRESIDENTE DELLA REPUBBLICA FRANCESE RAYMOND POINCARE’ (27 SETTEMBRE 1917)

 

re italia e poincare 2017

La cerimonia, presieduta dal Dr. Adolfo BARATTOLO, Console Generale d’Italia a Metz e per la Regione Grand Est si è svolta sul sito del Mulino di Verzenay con deposizione di una corona alla presenza delle autorità locali e dei porta bandiera di Reims.
Edificato nel 1820, a 11,5 Km a sud-est di Reims, il mulino offre un punto di vista infinito sul vigneto dello Champagne e sulla grande pianura che corre verso il Belgio. Durante la Prima Guerra Mondiale, fu utilizzato come punto di osservazione delle linee alleate (francesi, italiane e britanniche) e numerosi Capi di Stato vennero in visita: fra essi, Vittorio Emanuele III, accompagnato da Raymond Poincaré, Presidente della Repubblica francese.
Questo mulino, culminante a 277m di altezza è servito da osservatorio dall’esercito francese collegato a gallerie sotterranee edificate in cemento armato.
Il sito è di proprietà della ben nota Casa di Champagne Mumm.

 

foto mulino di verzenay

   re in carozza verzenay

 

mulino di verzenay

 

re italia legion dhonneur

 

ESTRATTO DEL DIARIO DI GUERRA DEL CARDINALE LUCON
ARCIVESCOVO DI REIMS DEL 27 SETTEMBRE 1917
CHE CITA LA VISITA DEL RE VITTORIO EMMNAUELE III° AL DUOMO DI REIMS IL 27 SETTEMBRE 1917

” … Le 27 septembre 1917 + 14°. Tempo coperto. Nuit tranquille. Visite du Commandant Daumont, Chef d’État-major de la 58e Division venant m’informer de la visite du Roi d’Italie, pour 5 h. 15. A 5 h. 15, visite du Roi, que je n’ai pas reconnu ; n’ai salué que le Président M. Poincaré, et la nombreuse cou¬ronne de généraux et d’officiers réunis devant la Cathédrale. Je croyais qu’on attendait le Roi ; après quelques instants, M. Poincaré me dit que le Roi serait content que lui fisse visiter la Cathédrale. Je m’en ferai un plaisir et un honneur. Nous y allons : à l’entrée de l’enclos le Président m’offre de me céder le pas ; je n’accepte pas. Item à la porte de la Cathédrale. Après quelques instants, je témoigne à M. Poincaré mon étonnement du retard du Roi : y aurait-il eu quelque accident ? Le Roi ? mais il est ici, le voilà ! Je me retourne et salue le Roi. A partir de ce moment le Président s’est tenu en arrière et m’a laissé faire seul les honneurs de la Cathédrale au Roi. En sortant, M. Poincaré m’a encore voulu céder le pas, je n’ai pas accepté. On part pour faire le tour de la Cathédrale. Nous allions sur le trottoir le long des murs pour ne pas être aperçus des avions allemands. Le Roi et moi marchions au 1er rang. Place des Halles, des dames invitent le cortège à entrer. M. le Président dit : Si c’est le Cardinal qui nous invite, nous irons ; cela fera plaisir à ces bonnes gens. Avant que j’ai eu le temps de répondre on y va, on y entre. Une dame offre un bouquet au Roi. M. Poincaré déta¬che la montre de son poignet et la lui donne. On reprend le chemin de l’Hôtel-de-Ville. Toujours je marche seul avec le Roi. Arrivé près de l’Hôtel- de-Ville, sans quitter le trottoir, on s’arrête. On cause un instant. Puis, le Roi me serre la main, et tous les personnages, le Ministre Painlevé. Les Généraux viennent me serrer la main et me saluent en montant en automo¬bile. Tout s’est passé comme si j’avais été le principal personnage de la Société. Ce dont je suis tout confus, tout honoré pour l’Église et pour la Religion. Les Rémois l’ont remarqué et en ont été heureux : C’était l’Union Sacrée. Vers 4 h. on entendit quelques bombes sur les batteries….”